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l'histoire de Marie

by Judy-Anne

Chapter 1

Je m'appelle Marie, j'ai vingt ans et je suis étudiante en droit à Paris. Je suis actuellement en vacances à Chamonix pour une semaine de ski en compagnie de deux amis, Marc et Nicolas. Nous logeons dans un bel hôtel du centre ville, décidés à rompre avec nos habitudes de studios exigus habituels malgré l'effort financier que nous avons du consentir.



Le deuxième jour, nous prenons la beine de l'aiguille du midi afin de faire la vallée blanche. Il est déjà plus de onze heures et le gros des skieurs s'est déjà élancé lorsque nous montons dans la cabine du second tronçon. Une seule autre personne se trouve également dans la cabine avec nous trois. Il s'agit d'une jeune fille de notre âge assez jolie qui, étonnamment, monte seule pour cette longue descente à ski.



Tout à coup, à la moitié du trajet environ, la cabine s'immobilise sans raisons. Dans un premier temps, nous ne nous inquiétons pas, habitués à ce genre de petits incidents fréquents sur les remontées mécaniques. Au bout d'un quart d'heure nous comprenons que la panne est sérieuse car la cabine est toujours immobilisée. Nous entamons la discussion avec cette jeune femme qui se prénomme Julie et nous découvrons qu'elle loge dans le même hôtel que nous.



Le temps passant, Marc décide d'appeler la station grâce à son portable et le technicien qu'il a au bout du fil lui explique que la panne est sérieuse et qu'il faudra plusieurs heures avant de pouvoir faire repartir la cabine. Il nous demande si nous avons de l'eau et de quoi manger jusque-là. Prévoyant, nous avions pris un pique-nique copieux et Julie dispose également de vivres, il ne nous reste plus qu'à être patients. Nous discutons maintenant à bâtons rompus pour faire passer le temps, puis vers midi et demie nous déjeunons dans la cabine.



L'après-midi s'écoule et nous réalisons qu'en l'absence de toilettes nous ne pouvons nous soulager. Marc et Nicolas contournent la difficulté en urinant dans la bouteille d'eau que nous avons bue, mais Julie et moi n'avons pas beaucoup de solution. Celle-ci ne semble pas incommodée mais pour ma part, la pression sur ma vessie commence à devenir assez douloureuse. Heureusement, une heure plus tard, un coup de fil sur le portable de Marc nous indique que la réparation touche à sa fin et qu'ils vont pouvoir redescendre la cabine. La nuit tombante, il est trop tard pour envisager une descente à ski. Le soulagement est général et dès la cabine redescendue je me précipite à l'extérieur en direction des toilettes.



Je retrouve Marc, Nicolas et Julie qui m'attendent pour redescendre le deuxième tronçon qui mène à la station. Je suis tout de même surprise que Julie, ayant bu comme nous lors du déjeuner, n'éprouve pas le besoin d'aller aux toilettes. Dans la descente vers la station je l'observe attentivement.

C'est une belle fille de un mètre soixante dix environ, brune aux cheveux longs, visage fin. Elle porte une combinaison

rouge et curieusement malgré une silhouette assez fine elle a des fesses généreuses et un petit peu de ventre, me semble-t-il. Nous avons appris lors de nos discussions qu'elle est venue à Chamonix en compagnie d'une de ses meilleures amies, mais que celle-ci a du écourter son séjour très rapidement pour se rendre au chevet de sa grand-mère très malade. Ceci explique qu'elle skie seule, ce qui nous avait un peu étonné.



Arrivés à l'hôtel, nous lui proposons de se joindre à nous pour le dîner et si elle le souhaitait de skier avec nous, le reste de la semaine. Elle accepte avec plaisir notre double proposition et nous regagnons nos chambres pour nous changer.



A vingt heures, nous descendons au restaurant de l'hôtel. Je m'installe avec Marc et Nicolas. Quelques minutes plus tard, Julie nous rejoint, élégamment habillée d'un pantalon très coloré et d'un pull à col roulé. Je la détaille lorsqu'elle se dirige vers la table et je lui trouve une silhouette plus élancée que tout à l'heure dans la cabine. Il me semble difficile à croire que seule la combinaison de ski puisse la changer à ce point.

Il y a quand même quelque chose qui me perturbe, c'est qu'elle ait pu se retenir d'aller aux toilettes si longtemps et qu'elle ait manifestement attendu que nous ayons rejoint l'hôtel. Je ne lui fais aucune remarque, nous sommes à table et cela ne se fait pas. Le repas est fort bon et Julie est vraiment très agréable. Elle poursuit des études de stylisme à Paris nous explique-t-elle et je vois bien que Marc et Nicolas sont sous le charme.



Après le dîner, nous remontons dans nos chambres, celle de Julie est au même étage que la mienne. Poussée par la curiosité, dans le couloir, je finis par lui demander comment elle fait pour se passer de toilettes, durant toute la journée.

Elle sourit à ma question et me dit qu'elle a un secret qu'elle veut bien me le dévoiler. Elle m'invite pour cela dans sa chambre.

Ouvrant le placard, elle en retire une épaisse culotte que j'identifie comme des Pull-Ups pour adultes. Elle porte donc cette protection, ce qui explique la légère différence de silhouette que j'ai remarquée. Devant ma mine surprise elle m'explique :

- Je souffre d'une vessie assez petite et j'ai toujours eu horreur de fréquenter les toilettes publiques. J'ai donc trouvé cette solution pour pouvoir m'en passer. Bien sûr il faut porter des vêtements adaptés pour que cela reste discret. C'est le cas avec une combinaison de ski ou une jupe longue et ample.

Je suis vraiment étonnée et j'observe maintenant de près cette couche en forme de culotte, qui semble assez absorbante tout en étant relativement fine. Des élastiques sont positionnés aux jambes et sur la taille pour bien la maintenir en position. Julie, voyant mon intérêt me fait du coup cette proposition surprenante :

- Si tu le souhaites, je t'en passe une pour que tu puisses l'essayer demain. Tu verras que c'est infiniment plus confortable que d'utiliser les rares toilettes, sur les pistes, qui ne sont pas toujours très propres de surcroît.

Je me laisse rapidement convaincre et je regagne ma chambre avec cette couche.



Le lendemain matin, j'enfile la couche comme j'enfilerai une culotte. Le contact de la garniture de la couche est doux et elle ne me gêne quasiment pas dans mes mouvements. J'enfile ma combinaison de ski et je m'observe dans la glace de ma chambre. La couche souligne un peu la courbe de mes fesses, mais il faut vraiment avoir l'œil pour distinguer une différence. Je rejoins Julie, Marc et Nicolas qui m'attendent déjà au pied de l'hôtel, les skis à la main. Nous passons une très bonne journée.



En milieu d'après-midi, après le repas, j'ai envie de faire pipi. Sur les conseils de Julie, je profite d'être sur le télésiège pour uriner dans ma couche, le plus lentement possible pour que ma couche absorbe bien toute l'urine. J'ai cependant une appréhension et je me demande si la couche ne va pas fuire. Je suis rapidement rassurée, la couche ayant parfaitement absorbé l'urine et j'ai à peine une sensation d'humidité à l'entre-jambes.



En fin d'après-midi, nous regagnons l'hôtel et après s'être changée, Julie m'invite dans sa chambre pour recueillir mes impressions.

- C'est vraiment très bien, lui dis-je, et très discret. C'est un vrai sentiment de liberté que de se passer d'aller aux toilettes où il est toujours malaisé de se déshabiller et où on se gèle les fesses.

- J'ai encore mieux, me dit-elle.

Elle ouvre son placard et en sort un change complet identique à ceux de bébés mais de taille adulte.

- Je porte aussi des couches le soir ce qui m'évite d'avoir à me relever en pleine nuit.

Elle se dirige ensuite vers sa valise pendant qu'intriguée j'observe la couche-culotte. Julie revient avec un vêtement en éponge fine que j'identifie comme une grenouillère.

- Avec une grenouillère et une couche, c'est le pied d'enfer, il faut absolument que tu essaies.

Je suis un peu surprise par la tournure des évènements, autant la couche de jour m'a séduite, autant le fait de porter cette couche épaisse toute la nuit, vêtue d'une grenouillère qui plus est me semble un peu ridicule. Julie insiste et me dit que cela me rappellera l'heureux temps ou ma maman me langeait et que c'est très doux et très confortable. Je fini par accepter un essai et Julie m'indique qu'elle me rejoindra dans ma chambre avec tout le nécessaire dans une heure.



A l'heure dite, Julie frappe à la porte de ma chambre. Elle porte un sac de voyage où se trouvent la couche et la grenouillère. Je lui indique que je saurai me débrouiller pour mettre la couche et enfiler la grenouillère, mais Julie insiste pour m'aider :

- Car il faut que la couche soit bien ajustée et boutonner la grenouillère dans le dos n'est pas aisé lorsque l'on n'a pas l'habitude. me dit-elle.

Je regrette maintenant d'avoir accepté car je vais devoir me déshabiller devant elle et cela me gêne. Je n'ai cependant plus le choix et je commence à me déshabiller pendant que Julie vide le sac de son contenu. Une fois nue, Julie me demande de m'allonger sur le lit. Elle s'approche maintenant avec la couche, me demande de lever les jambes et elle me glisse la couche sous les fesses. Je m'aperçois qu'elle a ajouté une couche droite pour augmenter l'épaisseur de la couche. Julie m'explique qu'elle a pris cette précaution ne sachant pas si je fais pipi abondamment ou faiblement. Elle rabat maintenant la couche et tire sur chaque côté pour ajuster au plus serré les adhésifs.



La couche mise, elle commence à me vêtir de la grenouillère. Elle commence par les jambes qui se terminent par des chaussons, puis elle me demande de m'asseoir dans le lit pour enfiler les manches. Julie me fait allonger sur le ventre pour pouvoir me boutonner la grenouillère dans le dos et sur les fesses. Julie peste un peu car elle doit forcer sur chaque bouton car les boutonnières semblent assez étroites. Elle m'explique que c'est elle qui a fabriqué ses grenouillères en reprenant les patrons des modèles enfants. Le tissu éponge ayant légèrement rétrécie au lavage, les boutonnières sont maintenant un peu justes. Le dernier bouton mis en place, je peux maintenant me remettre sur le dos et je découvre les sensations d'être ainsi en couche dans une grenouillère. La couche entre mes jambes est épaisse mais douce, elle m'oblige à avoir les jambes un peu écartées.

- Je vais te laisser, me dit Julie, je viendrai demain matin pour voir si tout c'est bien passé.

Je me lève pour la raccompagner jusqu'à la porte et je réalise qu'il n'est pas facile de marcher avec cette couche sur les fesses et que je marche un peu en canard, accompagnée du bruit caractéristique de plastique froissé que font les couches culottes. Je me sens vraiment ridicule. Julie m'embrasse et me souhaite une bonne nuit.



De retour vers mon lit, je décide de ne pas poursuivre cette expérience car autant la protection de jour me semble utile, autant porter cette grosse couche et cette grenouillère toute la nuit me semble humiliant. Je porte donc les mains dans le dos pour commencer à déboutonner la grenouillère. Je m'attaque au premier bouton que mes doigts rencontrent, mais je découvre que je n'arrive pas à le refaire passer par la boutonnière trop étroite. Je m'allonge sur mon lit pour être plus à l'aise, mais peine perdue, les mains dans le dos je n'ai pas la même facilité qu'a eu Julie pour mettre les boutons. J'ai beau tirer sur les bras et les jambes pour essayer de détendre le tissu et d'avoir un peu plus d'aisance, je n'arrive pas à défaire le moindre bouton. Je renonce finalement et me retrouve épuisée, allongée sur le dos. Je porte la main droite sur la bosse formée par cette couche que je ne peux pas enlever, prisonnière de cette maudite grenouillère. Je réfléchis à la situation et j'hésite un moment à appeler Julie pour qu'elle m'enlève la grenouillère, mais je renonce finalement. Je vais me recoucher et trouve assez rapidement le sommeil.



Au milieu de la nuit, je suis réveillée par l'envie de faire pipi et n'ayant d'autres solutions, je mouille abondamment ma couche avant de me rendormir.



Le lendemain matin, Julie frappe à ma porte de bon matin et c'est avec soulagement que je vais lui ouvrir la porte. Ma couche est maintenant alourdie par l'abondant pipi de la nuit. Julie me dit bonjour et remarque vite la position plus basse de la couche. Elle porte sa main vers mon entre-jambes et soupesant la couche au travers de la grenouillère, elle me dit :

- Je vois que la couche a été bien utile cette nuit. Viens Marie, je vais te retirer ta couche.



Elle m'entraîne vers le lit et m'allonge sur le ventre. Elle déboutonne la grenouillère que je n'ai pas pu enlever hier soir, puis la retire. Elle défait maintenant les adhésifs de la couche et l'ouvre. Avant de la retirer complètement, elle prend une lingette pour nettoyer mon entre-jambes. Je frémis au contact de ses doigts sur mon sexe au travers de la lingette, puis elle retire complètement la couche mouillée qu'elle met dans un sac plastique à destination de la poubelle. Julie me demande ensuite comment s'est passée la nuit. Je lui réponds que ce n'est pas si agréable que cela et contrairement à la couche de jour, je trouve la couche-culotte trop épaisse et pas assez discrète. Julie semble déçue mais ne dit rien. Je la laisse pour prendre une douche pendant qu'elle pose sur mon lit une couche de jour à mon intention. Elle me donne rendez-vous dans le hall de l'hôtel pour le début de la journée de ski.



Après la douche j'enfile avec plaisir la couche car j'apprécie à mon tour le fait de pouvoir me passer de toilettes dans la journée. Le soir venu, Julie m'invite à réessayer l'expérience de passer la nuit en couche, mais je décline sa proposition. Elle me propose cependant de prendre un verre dans sa chambre pour, dit-elle, fêter ma conversion à la couche en journée à défaut de lacouche nocturne. J'accepte avec plaisir et après avoir bu ensemble une coupe de champagne, Julie me confie une nouvelle couche pour la journée du lendemain avant que je ne regagne ma chambre.



Le lendemain matin je suis tirée de mon sommeil par le réveil de ma chambre avec un mal de tête carabiné. Je mets quelques instant pour émerger de mon sommeil et, reprenant mes esprits, je découvre stupéfaite que je suis habillée d'une grenouillère du même type que celle que Julie m'a fait essayer mais d'une couleur différente. Mue par un réflexe, je porte mes mains à mon entre-jambes et je constate que je porte également une épaisse couche culotte sous la grenouillère. Je m'étais pourtant endormie simplement vêtue de ma chemise de nuit, comme à l'accoutumée, et je me demande bien comment je peux me retrouver dans cet état ce matin. Mes mains cherchent avidement les boutons de la grenouillère dans mon dos, mais les boutonnières de cette grenouillère sont tout aussi étroites que celles de la précédente et je n'arrive pas à défaire les boutons. Je me précipite sur mon téléphone et appelle Julie dans sa chambre mais elle ne répond pas.



Je ne sais que faire dans cette situation et je me demande si c'est une mauvaise blague de Julie. Je suis dans tous les cas coincée dans ma chambre, car impossible de sortir dans cette tenue, ni d'appeler à l'aide Marc ou Nicolas. Quelques minutes passent et j'entends une clef introduite dans la serrure de la porte de ma chambre. Je me remets précipitamment dans mon lit et tire la couette à moi pour dissimuler mon état. C'est Julie qui entre dans la chambre.

- Comment se porte bébé Marie ce matin ?

Je suis interloquée par cette question et le ton employé par Julie et, me levant du lit je lui demande comment et pourquoi elle m'a remis une couche et une grenouillère.

- C'est très simple me dit-elle, un somnifère dans le champagne d'hier et je suis allée prendre le double des clefs de ta chambre discrètement à la réception de l'hôtel."

- Mais enfin, je t'ai bien dit que je ne souhaitais pas remettre de couches la nuit.

Julie répond d'un ton très sec que je ne lui connaissais pas :

- Tu n'as pas le choix, c'est moi dorénavant qui te dirais ce que tu dois porter ou non, et tu as intérêt à m'obéir.



Je suis décontenancé par la tournure que prennent les évènements et je ne reconnais pas la sympathique Julie que je connaissais depuis deux jours. Je réalise cependant que je dépends d'elle pour retirer la grenouillère et c'est ce qui m'importe le plus dans un premier temps. Reprenant le même geste que la veille, elle tâte mon entre-jambes avec la main pour voir si ma couche est mouillée.

- Tu vois que dorénavant tu dois porter des couches la nuit, me fait-elle.

Je réalise à l'instant que j'ai effectivement mouillé ma couche durant la nuit.



Julie m'ordonne de m'allonger sur le lit, docile je m'exécute. Elle enlève les boutons sur mes fesses mais à ma grande surprise, ne déboutonne pas les autres boutons qui courent le long de mon dos. Me mettant sur le dos, elle retire une jambe après l'autre la grenouillère. Elle a ainsi accès à la couche sans pour autant me libérer de la grenouillère. Je me relève et proteste énergiquement, mais elle me menace de me laisser planter là si je ne la laisse pas faire.

Consciente de la situation, je me rallonge sur le lit pendant que Julie défait la couche mouillée, me passe à nouveau une lingette puis me glisse une nouvelle couche propre sous les fesses. Elle l'ajuste de façon toujours aussi serrée et me remet la partie basse de la grenouillère. Me voici revenue au point de départ sans savoir ce que cette fille à comme projet me concernant. La suite devait me révéler bien des surprises.

- Je pense que tu as besoin de te reposer mon bébé, tu as mauvaise mine. Il vaut mieux que tu gardes la chambre aujourd'hui. Je vais prévenir Marc et Nicolas que tu ne te joindras pas à nous aujourd'hui. Je repasserai prendre de tes nouvelles ce soir. Pour ce midi tu n'as qu'à commander un plateau repas à la réception.

Je suis abasourdie par ces propos mais je ne peux rien faire et, me laissant à mes réflexions, Julie quitte la chambre.



Je dispose de temps pour réfléchir à la situation et je suis bien décidée à me libérer coûte que coûte de cette grenouillère et de cette couche. La paire de ciseaux de ma trousse de toilette devraient venir à bout du tissu éponge ou au moins des coutures de la grenouillère. Je me lève et vais jusqu'à la salle de bain, mais impossible de trouver ma paire de ciseaux, ni même ma lime à ongle, encore moins mon rasoir que j'utilise pour m'épiler.

Julie a fouillé mes affaires et retirer tout ce qui m'aurait permis de me libérer. Je m'allonge sur le lit et essaie tout de même de défaire les boutons, mais je n'ai pas plus de succès que la première fois. La journée se passe et je n'ose même pas me faire monter un plateau repas. Je me demande bien pourquoi Julie me faire subir tout cela mais toutes mes questions sont sans réponses.



La fin d'après-midi approche et à nouveau j'entends la porte de la chambre s'ouvrir et Julie apparaître.

- Tu as passé une bonne journée mon bébé ?

Je suis horripilée par la façon qu'elle a de me parler et je ne réponds pas.

- La réception m'a dit que tu n'avais rien commandé pour déjeuner, tu dois avoir faim. Je t'ai préparé un biberon pour ton goûter.

A ces mots elle sort effectivement de son sac un biberon rempli de lait.

- Tu ne comptes pas me faire boire ce truc ?! Lui dis-je.

- Tu bois ton biberon où j'appelle Marc et Nicolas pour qu'ils prennent de tes nouvelles.



Julie s'assoit sur le lit, m'attire contre elle et me met la tétine du biberon dans la bouche. Je suis obligée de boire le contenu du biberon et je suis de plus en plus inquiète par la tournure que prennent les évènements mais que faire ?

- Il faut bien que maman profite un peu de son bébé avant de repartir demain matin, ajoute Julie.

Enfin une bonne nouvelle, j'avais effectivement oublié que Julie devait repartir quarante-huit heures avant nous. Le biberon fini, elle me laisse seule dans la chambre, pour me dit-elle donner des nouvelles rassurantes à Marc et Nicolas et leur

indiquer qu'après une bonne nuitée de sommeil je serai d'aplomb demain pour skier à nouveau avec eux.



Après le dîner, que Julie a pris avec Marc et Nicolas, elle me remonte un plateau repas que je dévore. Puis à nouveau, elle me change la couche et je m'endors rapidement. Le lendemain matin, je suis réveillée non pas par mon réveil, mais par le téléphone. Je constate que je porte plus ni grenouillère, ni couche, mais simplement ma chemise de nuit habituelle.

Au téléphone, c'est Nicolas qui vient aux nouvelles et qui me demande si je viens skier avec eux. Je réponds par l'affirmative, le temps de me préparer. Je suis tout aussi surprise d'être en chemise de nuit que je ne l'étais hier de me retrouver en couche et grenouillère. En sortant de ma chambre, je me dirige vers celle de Julie mais je constate qu'elle l'a quitté et que la femme de ménage est en train de faire la chambre. Je rejoins les garçons en bas, heureux de me revoir sur pied et je leur demande où est Julie.

Marc m'indique qu'elle est partie il y a une heure et qu'elle n'a pas voulu me réveiller, mais qu'elle me salue. Je n'ose pas lui dire ce que je pense de cette folle, mais je suis soulagée de la savoir partie. Il me reste deux jours pour profiter pleinement de la montagne après ces évènements totalement irréels.





Chapitre 2





Plusieurs mois ont passé depuis ces évènements et l'année universitaire se termine. Je réussis mes examens de Juin qui me permettent de passer en licence de droit, comme le courrier de la fac me le confirme aujourd'hui. J'ai également reçu une autre lettre que j'ouvre. Un frisson me parcourt lorsque je lis l'adresse au dos de la lettre, il s'agit d'un courrier de Julie.



L'enveloppe contient un mot sur lequel Julie m'invite à venir passer le week-end chez elle en banlieue parisienne, mais également trois photos polaroïds sur lesquelles on peut me voir endormie sur un lit vêtue d'une grenouillère qui laisse largement devinée la couche que je porte en dessous. Ces photos, où je reconnais la deuxième grenouillère que j'ai portée cet hiver, ont été prises lorsque Julie m'a droguée pour pouvoir me mettre une couche et cette grenouillère.

Au dos des photos figurent un chiffre, un, huit, et vingt-deux, ce qui laisse supposer qu'elles sont numérotées et qu'il ne s'agit que d'une partie des photos qu'elle a prise à mon insu.



C'est un cauchemar que je croyais bien fini qui recommence. Ces quelques mois sans autres nouvelles de cette fille rencontrée par hasard à Chamonix m'avaient fait oublier l'épisode humiliant que j'ai subi cet hivers. N'ayant jamais révélé mon infortune à qui que se soit, tant j'ai honte de ce qui m'est arrivé, je suis aujourd'hui tout aussi dépourvue pour savoir que faire. Il est évident que la présence des photos indique bien que si je ne réponds pas à l'invitation, je risque de voir apparaître les autres photos me montrant portant des couches et une grenouillère comme un bébé et que ces photos pourraient être adressées à des proches, comme Nicolas et Marc qui ont confié leurs adresses à Julie avant qu'elle ne nous quitte cet hivers. Cependant, je n'ai nullement l'intention de me retrouver dans la même situation qu'à Chamonix et je me maudis à nouveau d'être entrée dans le jeu de cette fille.



L'invitation est formulée de telle façon qu'elle n'appelle pas de réponse, Julie devant être persuadée que je vais venir. Il me reste quarante huit heures pour prendre une décision, mais plus je réfléchis, plus il me semble inévitable de me rendre à ce rendez-vous. Etant maintenant informée de ses intentions, je me fais fort de trouver sur place une solution, quitte à la menacer de porter plainte, pour une fois mes cours de droit devraient trouver une application concrète.



Le samedi suivant, à quatorze heures comme indiqué, je suis à l'entrée d'une vaste propriété dans les Yvelines. Je sonne à l'interphone et sans que personne ne réponde, la grille s'ouvre électriquement. Je remonte une allée de gravier dans

un parc assez grand et me retrouve sur le perron d'une vaste demeure bourgeoise. Julie m'attend à la porte.

- Bonjour Marie, entre donc.

Je ne réponds pas à son salut, méfiante et la suit dans un grand salon où elle m'invite à m'asseoir. Je sors cependant sa lettre avec les photos de mon sac et les posant sur la table je l'interpelle :

- Ce que tu fais là s'appelle du chantage et je n'ai pas l'intention de me laisser faire. Soit tu me rends les autres photos que tu as faites, soit je serai dans l'obligation de porter plainte.

- Ne te mets pas dans des états pareils, me dit-elle calmement, me menacer ne te serviras à rien. Tu ne pourras de toute façon jamais prouver que c'est moi qui t'ai mise dans cette tenue, ni que je suis l'auteure de ses photos. Par contre, ces photos montrent bien que tu sembles incontinente et que tu as besoin de porter des couches la nuit. Quant à la grenouillère, beaucoup de gens en portent, c'est très à la mode.



A ces mots je perds beaucoup de mon aplomb en réalisant qu'elle a sans doute raison et que mon "dossier" est finalement bien maigre. Elle poursuit :

- Par contre, quelle crédibilité pour une future avocate, que d'être vue dans cette tenue par les futurs acteurs de la profession. Quelques photos dans les casiers des élèves de ta promo à la fac devraient avoir un succès fou !

A ces mots je suis tétanisée à l'idée qu'une telle chose puisse effectivement arriver et Julie qui m'observe semble également l'avoir parfaitement perçu. Je comprends qu'il me faut négocier pour éviter le pire et je demande de but en blanc à Julie ce qu'elle attend de moi.

- Tu vas très vite comprendre, me dit-elle.



Julie m'explique alors que si elle porte bien de temps en temps des protections de jour pour les raisons qu'elle m'avait expliqué cet hivers. Elle ne porte par contre jamais de couche la nuit, ni même de grenouillère. Je suis surprise de cette révélation, mais je dois bien reconnaître que je ne l'ai jamais vue en porter et je la laisse poursuivre. Son attirance pour les couches l'a amenée sur Internet pour recueillir des informations sur les produits existants et leurs fabricants. De fil en aiguille, elle a fréquenté assidûment des chats de bébéphiles et elle a découvert que de nombreuses femmes ont comme fantasme, sans doute en souvenir de leur propre enfance, de langer leurs enfants, mais que cela n'est pas possible au-delà de la petite enfance et que même les enfants énurétiques ne portent plus que rarement des couches aujourd'hui, ce qui est largement déconseillé par les médecins.



Du coup certaines femmes assouvissent leurs fantasmes entres elles. Julie, poursuivant des études de stylisme, et pour se faire de l'argent de poche, a eu l'idée de fabriquer à leur intention des grenouillères et divers habits d'enfants en taille adulte. Puis à leur contact, elle a compris que ces femmes, âgées de trente-cinq à cinquante ans environ, étaient friandes de partager leurs jeux avec de jeunes "bébés" afin de jouer à la "maman" et qu'elles ne trouvaient pas de jeunes filles qui consentent à jouer un tel rôle. Plusieurs d'entres elles firent des offres financières importantes à Julie, qui déclina la proposition.



L'idée fit cependant son chemin chez cette dernière, qui bien qu'issue d'une famille aisée, elle à besoin d'argent pour s'acheter les tissus qu'elle souhaite pour réaliser ses créations et plus encore pour pouvoir sortir et voyager. Ces parents n'approuvant pas ce choix d'étude ont tendance à lui donner un budget minimum, espérant encore la voir changer de voie. Disposant très régulièrement de la maison de ses parents, véritables globe-trotteurs, elle a très vite eu l'idée de profiter de cette vaste maison pour louer les chambres à ces dames recherchant des lieux discrets pour leurs petits jeux. Reste le plus dur, trouver des jeunes filles majeures pour tenir le rôle de bébés consentants.

- J'avoue, me dit Julie, qu'il faut souvent un peu forcer la main au début, mais j'ai un certain succès.



Je suis littéralement stupéfaite par ce récit et je comprends maintenant la raison de cette invitation. Julie poursuit :

- Je dispose de trente photos de toi en couche, nue ou encore en grenouillère, tu en as déjà récupéré trois. Je te rendrai trois photos pour chaque journée passée à la maison. En d'autres termes, bébé Marie aura trois images si elle est sage avec sa maman.

J'ai maintenant parfaitement intégré la situation et je ne vois vraiment pas d'issue. J'interroge cependant Julie :

- Comment puis-je être sûre que le chantage ne se poursuivra pas au-delà de dix journées passées ici. Et que tu n'as pas d'autres photos que celles que tu comptes me rendre au fil de l'eau ?

- Tu es obligée de me faire confiance, me dit-elle. Mais si cela peut te rassurer, tu ne me seras plus d'aucune utilité au-delà de dix séances, car les femmes qui louent mes services veulent des "bébés" régulièrement renouvelés.



Je ne suis pas spécialement rassurée par la réponse, mais je suis à cours d'arguments et j'accepte la proposition, n'ayant pas d'autre choix pour récupérer les photos. Julie me demande de prendre mon sac. Etant venue pour le week-end, j'ai pris ma trousse de toilette et de quoi me changer.

Je la suis dans la vaste maison jusqu'à une grande pièce qui lui sert de salle de couture. Je découvre une large table de travail avec deux machines à coudre différentes, un buste sur pied, de nombreuses pièces de tissus ainsi que deux portants avec différents habits. Sur l'un d'eux se trouve des vêtements très chic, type tailleurs ou bustiers et sur l'autre des vêtements de bébés, barboteuse, grenouillère, robes, jupes, etc...

- Je dois prendre tes mensurations, me dit Julie, déshabille-toi et ne conserve que tes sous-vêtements.

J'ai une hésitation, mais Julie ajoute d'un ton sec :

- Dépêche-toi et obéi rapidement lorsque je te demande quelque chose.

Je retire rapidement mon chemisier et mon pantalon. Je suis maintenant en petite culotte et soutien-gorge devant Julie. De façon experte, celle-ci à l'aide d'un mètre ruban me mesure sous toutes les coutures et note mes mensurations sur une fiche type posée sur sa table de travail.



Elle me demande ensuite de me rhabiller puis elle attrape un appareil photo numérique et prend différentes photos en pied, de face puis de profil, enfin des portraits également de face et de profil. Je suis intriguée, mais je n'ose plus rien dire. Julie ayant achevé son travail m'indique que ces éléments vont lui permettre de constituer une fiche, qu'elle fournira aux différentes " mamans " qui constituent sa clientèle. Je comprends que Julie n'en est pas à son coup d'essai, et que son petit business est parfaitement organisé.



Julie m'explique alors le fonctionnement de ce qu'elle appelle sa nursery. Lorsque qu'une maman souhaite passer une journée à s'occuper d'un bébé, une date est déterminée par Julie en fonction des disponibilités de la maison et des emplois du temps des intéressées. Le jour choisi, le bébé doit se présenter à le matin à huit heures, afin que Julie le prépare pour la journée avant l'arrivée de la maman prévue entre neuf et dix haures. La maman dispose de son bébé jusqu'au soir dix-neuf haures. J'enregistre ces informations en réalisant que les journées passées ici risquent de me paraître bien longues. Je ne pose pas plus de questions sur la "préparation" du bébé, mais j'imagine être très vite mise au courant de ce que cela implique. Julie poursuit effectivement sa description :

- Chaque bébé doit être parfaitement épilé sur tout le corps et le pubis fraîchement rasé. Aucun parfum, ni maquillage ne sont autorisés. Lorsque la maman arrive, le bébé doit porter la couche et les vêtements que sa maman aura sélectionné pour lui. Le bébé n'est pas autorisé à parler et pour cela il doit conserver en permanence une sucette dans la bouche. Lorsque le bébé à moins d'un an, elle porte une grenouillère spéciale avec des billes sous les chaussons lui interdisant toute station debout et doit donc marcher à quatre pattes pour se déplacer. Lorsque la journée est terminée, le bébé attend sagement dans sa chambre après le départ de sa maman, que Julie vienne l'aider à se déshabiller si elle ne peut le faire elle-même avant de prendre une douche et se rhabiller."



Je suis étonnée de ce luxe de détails, mais ce n'est pas fini. Il existe une fiche sur chaque maman qui stipule ses habitudes et ses préférences, fiche que je devrai lire avant chaque séance. Enfin, et Julie insiste sur ce point, le bébé doit obéir au doigt et à l'œil à l'ensemble des demandes de sa maman. Je suis dans de sales draps, mais tout semble être planifié à merveille si l'on peut dire. Julie m'indique également que les mamans viennent officiellement pour se faire faire des vêtements, ce qui est également le cas et que les bébés sont des mannequins amateurs, ce qui arrive également. Julie medemande si j'ai des questions mais je réponds par la négative.

- Tu commences dès demain matin, avec maman Catherine. En attendant le dîner je vais te conduire dans le petit salon où tu trouveras de quoi lire ou regarder la télévision.



Julie me conduit jusqu'au petit salon, puis je la vois repartir en direction de sa salle de couture. J'attrape une revue et bouquine machinalement, mais mes pensées repartent immédiatement vers cet horrible chantage qui m'oblige à accepter d'être humiliée devant Julie et ses mamans que je ne connais pas. A raison de trois photos récupérées par jour, cela risque d'être très long avant que cela ne soit plus qu'un très mauvais souvenir.



À dix-neuf heures trente, Julie vient me chercher pour le dîner et nous gagnons la cuisine où se trouve déjà sur la table des plats cuisinés livrés par un traiteur. Julie semble un peu plus détendue et avenante que tout à l'heure. Mais, je n'ai pas trop l'esprit à la camaraderie étant donné le contexte. Le repas achevé, Julie me demande d'aller chercher mon sac resté dans sa salle de couture et nous montons à l'étage.



Elle me fait faire rapidement la visite des différentes pièces, ce sont essentiellement des chambres et un bureau. Chaque chambre étant pourvue d'une salle de bain attenante. C'est une maison luxueuse et confortable. Elle pénètre dans une chambre qui sera la mienne pour cette nuit.

- Je te laisse t'installer et prendre une douche, tu trouveras de la crème dépilatoire dans la salle de bain pour avoir une vraie peau de bébé. Je reviens dans une demi-heure pour te raser le minou, afin que tu sois prête pour demain matin. J'avais oublié ce... détail et je m'exécute.



A l'heure dite, Julie rentre dans ma chambre sans prendre la peine de frapper, une trousse de toilette à la main. Je suis en peignoir de bain assise sur le lit en l'attendant. Elle me demande de m'allonger sur le lit, défait la ceinture et écarte les pans du peignoir. Je suis à présent nue devant elle et je revis la douloureuse expérience de cet hivers. Julie me demande d'écarter les jambes et de ne plus bouger. Elle passe un gant humide sur mon entre-jambes, applique de la mousse et commence à me raser délicatement le pubis. Quelques minutes suffisent pour voir disparaître ma toison. Elle repasse le gant puis applique une crème pour calmer le feu du rasoir. Mon sexe est maintenant lisse comme au premier jour.



Julie ramasse ses affaires et me souhaite une bonne nuit avant de quitter la chambre. J'enfile enfin ma chemise de nuit et me couche, n'ayant rien d'autre à faire. Je trouve difficilement le sommeil.



Le lendemain Julie me réveille à sept heures et m'indique de descendre pour prendre le petit déjeuner. J'enfile mes pantoufles et je la suis jusqu'à la cuisine. Un copieux petit déjeuner nous attend, avec du pain frais et des croissants. Nous petit-déjeunons en silence, puis Julie me demande de regagner ma chambre où elle me rejoindra dans quelques minutes pour me préparer. Je soupire et remonte rapidement à l'étage.



Quelques minutes plus tard, Julie arrive avec un paquet complet de couches, une grenouillère jaune et divers autres accessoires. Elle me demande de retirer ma chemise de nuit et de m'allonger sur le lit. Je marque un temps d'hésitation. Julie irritée s'approche vivement de moi, relève prestement l'arrière de ma chemise de nuit et m'administre une bonne claque sur les fesses.

- Je te rappelle, bébé Marie, que tu dois obéir à maman sans réfléchir, c'est la dernière fois que je te le dis.

Surprise et vexée, je m'apprête à répondre, mais je me ravise car j'ai beaucoup à y perdre. Je m'allonge prestement sur le lit, Julie s'approche avec une couche-culotte blanche à petits motifs et un pot de talc. Elle relève mes jambes et les écarte pour saupoudrer de talc mes fesses et mon sexe, talc qu'elle étale de la main. Me demandant de maintenir mes jambes en l'air elle glisse la couche qu'elle rabat puis elle fixe les adhésifs après avoir tiré au maximum sur chaque côté, comme elle le faisait cet hivers à Chamonix.



La couche très serrée et, le sexe rasé, je ressens particulièrement bien la pression de la garniture sur mon intimité. Julie passe ensuite dans mon dos et applique sur ma poitrine une bande de tissu élastique qu'elle fixe dans mon dos par des agrafes. Le tissu comprime mes seins fortement et ce qui donne l'effet que j'ai beaucoup moins de poitrine. Elle m'enfile ensuite la grenouillère, mais cette fois-ci non seulement les pieds sont terminés de chaussons mais les bras se terminent par des moufles. Comme annoncé, de nombreuses petites billes sont fixées sous les pieds. Elle prend enfin une sucette pourvue d'un élastique qu'elle passe derrière ma tête pour maintenir la sucette bien en place dans ma bouche. Je te conseille de ne pas descendre du lit, car dès que tu poseras le pied par terre tu risques de glisser sans pouvoir contrôler la chute.



Julie entreprend ensuite de rassembler toutes mes affaires dans mon sac et quitte la pièce avec. Elle revient quelques minutes plus tard avec un peigne et des élastiques. Elle me demande de m'asseoir sur le lit et passe dans mon dos

afin de me coiffer. Elle me fait ainsi deux couettes terminées par de petits élastiques roses.

- Maman Catherine va arriver d'ici une heure, je te souhaite une bonne journée bébé Marie.



Je suis à nouveau seule. La couche et la grenouillère me ramènent aux mauvais souvenirs de Chamonix. Mais je redoute presque plus encore la rencontre avec cette femme qui va jouer à la maman avec moi toute la journée. Je suis intriguée par les billes sous mes chaussons et décide de tester mes capacités à marcher. Comme indiqué par Julie, dès que je pose un pied par terre, ma jambe s'échappe et je n'ai aucune stabilité. Il me sera donc effectivement impossible de marcher avec cette grenouillère.



Les minutes passent avec lenteur. La seule chose qui me paraisse positive, c'est que j'ai pu aller aux toilettes avant que Julie ne me mette en couche et je me fais fort de me retenir jusqu'à ce soir pour ne pas donner la joie à cette Catherine de m'humilier plus encore en mouillant ma couche. À neuf heures pile la porte s'ouvre et une femme d'une quarantaine d'années, blonde et élégante entre dans la chambre.

- Bonjour mon bébé, on fait un gros dodo ?

Cela commence très fort. Je ne m'attendais pas à ce qu'elle me prenne pour son bébé, même dans ses paroles. Je ne réponds évidemment rien avec ma sucette dans la bouche. Elle s'approche du lit et me pose un baiser sur la joue, puis elle porte son visage sur le devant de ma couche pour me renifler l'entre-jambes. Je trouve cette attitude dégradante au plus haut point, c'est quasiment comme certains chiens qui viennent vous sentir parfois à cet endroit.

- Je vois que bébé n'as pas mouillé sa couche. Tu dois avoir faim par contre. Je vais te chercher ton biberon, ne bouge pas.



Elle quitte la chambre et je réalise plus encore maintenant que la journée va être longue. Quelques minutes plus tard elle revient avec un biberon dans les mains. Je relève le buste, elle se place au bord du lit derrière moi, me retire la sucette et m'enfourne le biberon dans la bouche. Je le bois aussi lentement que possible, dérisoire façon de marquer mon mécontentement de me retrouver dans cette situation. Le biberon fini, la sucette est remise en place. Catherine assise en tailleur sur le lit, m'attire contre elle et entreprends de me lire un livre pour enfant. Elle tient le livre de la main droite, passe les pages de la main gauche, main gauche qui me caresse épisodiquement la couche au travers de la grenouillère.



Le livre terminé, Catherine, descends du lit et me demande de m'allonger sur le ventre. Je m'exécute et à nouveau assise sur le bord du lit, elle passe la main sur la bosse que forme la couche sur mes fesses.

- Je te laisse te reposer un peu mon bébé et je reviens tout à l'heure pour changer ta couche.

En mon fort intérieur je me dis que cela sera inutile car ma couche sera propre, mais je me sens tout à coup fatiguée et sombre de façon soudaine dans un profond sommeil.



Je me réveille sans savoir combien de temps j'ai pu dormir. Je recouvre mes esprits et comprends que Catherine a du mettre un somnifère dans le biberon, seule explication à cette brusque fatigue. Je comprends aussi rapidement que le biberon devait également contenir un diurétique, car ma couche est sans conteste bien mouillée. Un rapide coup d'œil à la pendule de la chambre m'indique qu'il est midi moins le quart, j'ai donc dormi un peu plus de deux heures. Catherine est assise sur une chaise dans la chambre en train de lire en attendant mon réveil. Me voyant bouger, elle s'approche du lit. Je me retourne pour m'allonger sur le dos mais déjà Catherine pose sa main sur l'avant de ma couche et me demande si j'ai fait pipi. Redoutant qu'elle ne me renifle à nouveau l'entre-jambes, je lui fais oui de la tête et cela semble la ravir. Elle me fait retourner sur le ventre aussi vite, déboutonne la grenouillère au niveau de mesfesses puis elle m'installe à nouveau sur le dos. Elle désenfile l'une après l'autre les jambes de la grenouillère qu'elle dépose sur ma poitrine, dégageant largement l'accès à ma couche. Elle détache prestement les adhésifs et ouvre la couche lourde de pipi.

- Heureusement que les bébés portent de couches, sinon tu serais trempée ma chérie et il faudrait changer ta grenouillère, me dit Catherine.



Elle retire entièrement la couche et prenant un gant humide, me nettoie

largement les fesse et le sexe. Elle se penche vers moi et me dépose un bisou sur le ventre puis toute une série de bisous en descendant vers ma vulve. Je me tends, mais elle relève finalement la tête et me pose un dernier bisou sur la joue.

- Il faut que nous nous dépêchions, me dit-elle, c'est l'heure d'aller déjeuner.

Elle attrape une couche propre dans le paquet et me la met rapidement, avant de remettre la grenouillère en place.

- Viens mon bébé, suis-moi à la cuisine, les autres bébés doivent déjà avoir commencé leur déjeuner.

Je suis surprise d'apprendre que d'autres filles sont également présentes aujourd'hui, car je n'ai rien entendu depuis ce matin qui puisse me faire penser à la présence d'autres personnes dans la maison.



Je descends du lit à reculons, échaudée par ma tentative de me mettre sur mes pieds ce matin, et je commence à marcher à quatre pattes pour rejoindre Catherine qui m'attend à la porte de la chambre. Je suis vraiment ridicule dans cette posture et je me sens dans une position d'infériorité aux pieds de cette femme. Ce qui est presque le plus humiliant c'est dans le silence de la maison, le bruit caractéristique de la couche-culotte qui accompagne mon déplacement, il me paraît assourdissant. Je descends maintenant l'escalier en marche arrière et continue le quatre pattes jusqu'à la cuisine.



Je découvre deux autres bébés assis sur des chaises et leurs mamans qui leur donnent à manger à la cuillère. Julie est également présente et aide à la préparation. Les deux autres jeunes filles semblent avoir un peu plus que mon âge, de taille modeste comme moi. L'une porte le même type de grenouillère que moi, mais de couleur mauve, quant à la seconde, elle est vêtue d'un tee-shirt blanc à manche courte et d'une salopette rayée bleue et blanche. Chez elle aussi on distingue très clairement la présence d'une épaisse couche qui semble la gênée, car elle porte régulièrement sa main à l'entre-jambes malgré les rappels à l'ordre de sa maman. La première à des cheveux courts et la seconde porte des couettes identiques aux miennes.



Julie nous voyant arriver me présente et j'apprends que la première fille s'appelle Aude et celle en salopette Babette. Catherine m'aide à me hisser sur la chaise, ce qui n'est pas superflu tant les billes de mes chaussons me font perdre l'équilibre dès que je m'appuie sur mes jambes. Un petit pot de bébé aux épinards est déjà prêt pour moi. Catherine me met un bavoir et me retire la sucette pour pouvoir me donner les épinards à la cuillère, non sans m'avoir rappeler qu'il est strictement interdit de parler. Des biberons d'eau sont à notre disposition pour nous désaltérer. Je profite du repas pour pouvoir détailler les différentes personnes présentes. Les deux autres mamans ressemblent beaucoup à Catherine, même âge environ et même style assez bcbg. Je m'intéresse surtout aux deux autres filles. Elles ne semblent pas plus que moi apprécier d'être ainsi traitées et je suppose qu'elles ont été forcées comme moi par Julie à accepter de jouer cette comédie ridicule.



Après les épinards, j'ai le droit à deux petits suisses et un petit pot aux fruits. Catherine insiste régulièrement pour me faire boire de l'eau au biberon alors que j'essaie de mon côté d'en boire le moins possible pour ne pas à avoir si possible besoin de remouiller ma couche. Le repas terminé, Catherine m'indique qu'après la sieste je pourrai jouer avec les autres bébés dans le jardin.



Nous remontons dans la chambre, je m'allonge sur le lit et Catherine revient vers moi avec un nouveau biberon d'eau. Je détourne la tête et fais signe que je n'ai pas soif, mais elle insiste et me menace d'une fessée si je ne bois pas. Je cède et bois le contenu du biberon, redoutant l'effet de toute cette eau sur ma vessie et la présence de somnifère ou de diurétique comme ce matin. Le biberon bu, elle quitte la chambre et je reste seule, allongée sur le lit, la chambre est plongée dans une quasi-obscurité car elle a fermé les volets.



Je ne dors pas ce qui semble indiqué l'absence de somnifère et cela me laisse du temps pour mesurer la situation dans laquelle je me trouve. Je passe ainsi une bonne heure et demi à "méditer", puis Catherine revient. Elle me demande si j'ai besoin d'être changée avant de descendre au jardin et je fais signe que non. Nous reprenons le même chemin que tout à l'heure sauf que nous passons par le salon dans les portes-fenêtres donnent sur un vaste jardin.



Aude et Babette sont déjà la assises sur un vaste plaid posé sur la pelouse au milieu de jouets pour enfants. Leurs mamans sont assises à bonne distance sur la terrasse et discutent autour d'une tasse de café avec Julie. Lorsque nous arrivons Julie croise mon regard et un sourire apparaît sur son visage. Elle m'indique que je peux aller jouer avec les autres bébés, mais que je dois être bien sage. J'enrage de ce ton condescendant et puérile qu'elle emploit à mon égard, mais je rejoins toujours à quatre pattes les deux autres filles. Elles manipulent les jouets et lisent les livres pour enfants afin de passer le temps n'ayant rien d'autre à faire. Nous ne pouvons que nous dévisager, impossible de se parler, les sucettes dans nos bouches ne nous permettent uniquement que d'émettre des mots étouffés et inintelligibles. Pourtant je devine qu'elles ont autant de questions que moi et que nous aimerions partager sur ce que nous vivons. Babette possède un atout par rapport à Aude et moi, c'est qu'elle ne

porte pas de chaussons "savonnettes", ni de moufles. Par contre je ne sais pas si c'est sa salopette qui est plus ajustée que nos grenouillères, mais sa couche semble plus épaisse et de fait, elle la gêne beaucoup dans ses mouvements, maintenant ses jambes très écartées.



Sa maman nous rejoint quelques minutes plus tard, un biberon d'eau à la main. Elle nous demande si tout va bien et s'approche de Babette pour lui faire boire le contenu du biberon. Cette dernière n'en a manifestement pas envie, mais sa maman lui donne une tape sur la main lorsque celle-ci l'avance pour repousser le biberon. Elle est donc obligée de le boire jusqu'au bout avant d'avoir sa sucette replacée dans sa bouche. J'aimerai essayer d'enlever ma sucette pour pouvoir leur parler, mais les mamans ne sont pas suffisamment loin et gardent un œil attentif sur nous. Je vois bientôt le visage de Babette se crisper et je comprends qu'elle est en train de faire pipi dans sa couche. Aude s'en aperçoit aussi et nos regards lui lancent un message de compréhension. Julie s'approche à son tour de nous et nous dévisage avec un sourire très agaçant. Elle interpelle de loin la maman de Babette pour lui dire que celle-ci semble mouillée. A ces mots Babette rougit. Sa maman s'approche de nous avec un sac qui contient tout le nécessaire pour changer un bébé. Elle interroge Babette et lui demande si elle est mouillée. Celle-ci fait signe que non mais sa maman, sans tenir compte de sa réponse, prend dans le sac une grande serviette éponge et l'étale sur l'herbe à côté du tapis de jeux.



Elle passe dans le dos de Babette et défait les boutons des bretelles de sa salopette. Elle lui demande ensuite de venir s'allonger sur la serviette. Cette dernière, essuie quelques larmes mais s'exécute. Sa maman tire sur les jambes de la salopette pour la retirer complètement et je découvre que ce que je croyais être un tee-shirt blanc est en fait une barboteuse avec des pressions à l'entrejambe au-dessus de la couche. Sa maman défait les pressions et remonte la barboteuse jusqu'à la poitrine de Babette qui semble être pressée par le même bandeau de tissu que moi. Ce faisant elle dégage largement l'accès à une couche identique à la mienne mais plus volumineuse encore. Une tache d'humidité sur l'avant ne laisse aucun doute sur le fait que Babette l'a largement mouillée. Babette détourne la tête ne voulant certainement pas nous voir se faire changer la couche ainsi en public. Sa maman défait les adhésifs de chaque côtés et ouvre la couche. Ne pouvant détourner mon regard de ce "spectacle", je découvre son sexe parfaitement rasé et également une couche droite, épaisse de plusieurs centimètres qui garnit le fond de la couche-culotte. Cette présence explique la grosseur inhabituelle de sa couche et le fait qu'elle soit particulièrement mal à l'aise.



Sa maman retire la couche, passe longuement une lingette sur le sexe de l'infortunée Babette qui ne peut s'empêcher de se trémousser sous la caresse, puis elle la talc abondamment, avant de lui remettre une couche propre toujours pourvue d'une couche droite. Elle tire maintenant sur la barboteuse pour remettre les pressions à l'entre-jambes, puis rhabille Babette de sa salopette. Celle-ci a les yeux rougis par les larmes et sanglote. Julie et la maman repartent en direction de la terrasse rejoindre les deux autres femmes. Je n'ai pas trop le temps de repenser à cette scène proprement surréaliste quand on y pense, que déjà Catherine me rappelle et me fait signe de la rejoindre.



Arrivée sur la terrasse, après un nouveau trajet à quatre pattes, elle se penche sur moi avec un biberon d'eau. Je le bois, n'ayant pas le choix, puis nous remontons dans la chambre. Je réalise en remontant l'escalier que ma vessie est à nouveau sous pression. Allongée sur le lit, je ne peux ne retenir plus longtemps et fait à nouveau pipi dans ma couche. Catherine a parfaitement perçu le léger bruit de l'urine inondant ma couche et me dit que ce n'est rien et qu'elle va me changer. A nouveau, le même rituel, mais cette fois si elle m'embrasse carément sur le sexe et je frissonne lorsque ses lèvres s'appuient longuement sur mon sexe. J'émets un grognement de protestation, mais elle n'en a cure.



A dix-huit heures trente, un dernier biberon de lait vient ponctuer cette trop longue journée. A dix-neuf heures, Julie pénètre dans la chambre et je sens bien que c'est à regret que maman Catherine me quitte après un dernier bisou sur la joue et un autre sur le la grenouillère au niveau de la couche. Julie me demande d'attendre sagement qu'elle revienne me déshabiller. Elle revient effectivement quelques minutes plus tard, me défait la grenouillère. Je peux enlever seule la sucette et la couche afin de prendre une bonne douche pour me...laver de cette humiliation. Julie m'indique qu'une fois habillée, elle m'attend en bas au salon.



Je fais vite et je récupère mes habits dans le sac que m'a ramené Julie, désireuse de quitter au plus vite cet endroit. Après la douche, je me rhabille et le contact de ma culotte sur mon sexe rasé me procure une sensation étrange et peu agréable. Je rejoins Julie dans le salon. Elle me demande mon emploi du temps pour cet été, afin de pouvoir convenir d'autres rendez-vous, puis, sans rien ajouter, me raccompagne jusqu'à la porte d'entrée. Sa mine à nouveau fermée m'indique qu'il ne vaut mieux ne rien dire. Et sans un mot de plus je regagne le portail ouvert et me retrouve dans la rue.



Ma première pensée après cette journée est de me dire qu'il me reste neuf jours comme celui-ci avant d'en avoir fini. Des larmes me montent aux yeux et je ne peux m'empêcher de pleurer longuement.



À suivre...




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