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l'histoire de Judy-Anne (french)

by Judy-Anne

l'histoire de Judy-Anne (french)

Je m'appelle Judy-Anne, j'ai 20 ans, je suis élève ingénieur et je viens de décrocher
un stage de 6 mois au sein d'une entreprise américaine spécialisée dans les
forages pétroliers. Celle-ci est située dans une ville reculée du Texas.

En débarquant à l'aéroport de Dallas, la compagnie m'a réservé une voiture afin
que je puisse rejoindre leur siège à 300 kilomètres plus au sud. Je suis
agréablement surprise en découvrant une grosse américaine typique comme les
américains les aiment avec une gros moteur pour emmener cette lourde berline.
Passé la sortie de la ville je m'élance sur une longue route droite traversant
des zones désertes et Rocailleuses. La vie est décidément belle, à moi le rêve
américain ! Je mets rapidement l'autoradio en route pour écouter à fond des
standards rocks américains.

Au bout d'une demi-heure, étant donné que la route est quasiment déserte, je
décide d'accélérer un peu le rythme pour profiter pleinement du moteur V6
essence. Je roule maintenant à 90 miles à l'heure, nettement plus grisant que de
se traîner à 55, vitesse limite. Tout à coup je suis alertée par le bruit d'une
sirène couvrant le son de l'autoradio. Je jette un regard dans le rétroviseur et
j'aperçois une voiture de police, gyrophare et sirène hurlante, sortie de nul
part. Je ne les ai vraiment pas vu venir et je ralentis rapidement afin de me
ranger sur le côté de la route. La voiture de police s'immobilise derrière moi
et par haut-parleur les deux policiers m'ordonnent de sortir de ma voiture. Je
m'exécute en levant les bras en l'air comme ils me l'ont intimé, je n'en mène
vraiment pas large. Un des deux policiers sort de la voiture et m'indique que je
suis en état d'arrestation et me menotte les mains dans le dos. J'ai déjà vu ce
genre de scènes au cinéma mais j'étais loin de m'imaginer que cela puisse
m'arriver un jour, mon employeur m'avait pourtant dit que la police de la route
est très stricte sur le respect du code de la route. Le policier m'installe à
l'arrière du véhicule de police puis prend le volant de ma voiture pour la
ramener jusqu'à la ville suivante où se trouve le poste de police.

Là on m'indique que j'ai le droit de passer un appel téléphonique. Ne pouvant
pas appeler la France, je ne peux pas prévenir mes parents, étant donné que nous
sommes samedi je n'ai aucune chance de joindre mes correspondants américains au
sein de la société CWS. Je décline donc la proposition et on m'emmène dans une
cellule. Le policier m'explique que je serai présentée au juge dès cet après-
midi et qu'un avocat commis d'office viendrait me visiter auparavant. Je suis
vraiment inquiète par la tournure que prennent les évènements et je m'en veux
d'avoir été aussi vite même sur cette route déserte et droite.

Une heure après mon arrivée, on me sort de ma cellule pour m'amener dans une
pièce où m'attend une femme d'une trentaine d'année qui se présente à moi comme
étant l'avocate de permanence du compté. Elle m'indique que les charges retenues
contre moi son l'excès de vitesse, mais aussi le délit de fuite. A ces mots je
suis surprise et je proteste n'ayant nullement tenté de me soustraire au
contrôle routier. L'avocate m'indique avoir visionné le film de l'arrestation
pris par les policiers depuis leur voiture où l'on voit qu'ils me suivent
pendant plus de 3 kilomètres avant que je ne me range sur le bas côté. Je
réalise soudain que c'est sans nul doute la musique poussée à fond qui ne m'a
pas permise de remarquer la présence de la voiture de police ni d'entendre tout
de suite leur sirène. J'en fais part à l'avocate qui en prend note mais qui
m'explique que cela sera difficile de plaider devant le juge et que le délit de
fuite risque de me coûter bien plus cher que l'excès de vitesse déjà fortement
réprimé. Elle m'indique qu'elle sera à mes côtés cet après-midi pour le passage
devant le juge.

Dès 15h00, je suis transférée au tribunal de la ville ou je retrouve mon avocate
en discussion avec le juge. Celui ci prend connaissance du dossier et sans même
m'interroger délivre sa sentence, trois mois de prison ferme. Je suis
complètement effondrée lorsque j'entends son jugement dont mon avocate me dit
qu'il est parfaitement en rapport avec les peines généralement constatées sur ce
type d'affaire. Je n'ai pas plus le temps de m'apitoyer sur mon sort que je suis
déjà entraînée vers la sortie par les policiers qui m'emmènent en voiture à la
prison de la ville. Pendant le trajet je pense aux conséquences, à ce que va
penser ma famille, à la réaction de l'entreprise CWS chez qui je devais
effectuer mon stage. Mon avocate a quand même eu le temps de me dire qu'elle
contacterait l'entreprise pour leur faire-part de ce qui m'est arrivé et que mes
parents seraient prévenus par l'ambassade de France.

Aussitôt arrivée, je suis prise en charge par deux surveillantes qui me dirigent
vers une vaste pièce. Mes menottes sont détachées et je dois me déshabiller
devant les deux surveillantes indifférentes. Mes vêtements et objets personnels
me sont confisqués et je dois revêtir une tenue de prisonnière de couleur bleue,
pantalon et blouse. L'une des surveillantes m'indique que je ne passerai que la
nuit ici, je serai transférée dès demain matin à la prison fédérale de l'Etat
voisin, distante de 800 kilomètres. Je suis placée dans une cellule avec une
autre détenue qui doit comme moi rejoindre la prison fédérale le lendemain. Je
passe une très mauvaise nuit, repensant sans cesse à la situation dans laquelle
je me suis mise. Les américains ne plaisantent vraiment pas avec les règles et
la prison ferme guette n'importe quel citoyen, même une stagiaire française. La
fille qui partage ma cellule est jeune, je ne lui donne pas plus de 18 ans, et
m'explique qu'elle doit purger une peine de 1 an de prison pour vol.

Le lendemain matin nous somme réveillées à l'aube pour un petit déjeuner rapide.
Nous partons ensuite pour la salle de la veille pour être préparées au transfert
qui, je l'apprends, doit se faire en bus cellulaire. Quatre surveillantes, dont
je comprends qu'elles appartiennent à la prison fédérale nous y attendent, Cathy
et moi. Curieusement un lit a été placé dans la pièce que je n'avais pas
remarqué la veille. Je vois également sur une table des combinaisons orange
ainsi que des menottes et des chaînes. Les surveillantes s'avancent vers Cathy
et sans un mot lui enlèvent son haut puis son bas de pyjama puis l'entraînent
vers le lit où elle doit s'allonger sur le dos. Une des surveillantes s'approche
maintenant d'elle avec quelque chose dans la main que je n'avais pas remarqué :
une couche-culotte. Elle ressemble à celle pour bébés mais de taille adulte.
J'ai du mal à comprendre ce que fais une couche ici mais pendant que je
m'interroge, la surveillante a fait lever les jambes de Cathy, a glissé la
couche sous ses fesses et l'ayant rabattue, la fixe prestement. Les
surveillantes habillent maintenant Cathy d'une combinaison orange, enfilée par
les pieds puis les bras avant de remonter la fermeture éclair qui court dans le
dos. On lui menotte ensuite les mains par-devant, puis on lui fixe une courte
chaîne reliant ces deux chevilles, chaîne elle-même reliée aux menottes. Cathy
semble habituée à ces préparatifs car elle se laisse faire docilement. C'est
maintenant mon tour. Bien que très troublée par ce qui m'arrive, j'ai cependant
le réflexe de demander à l'une des surveillantes pourquoi on nous met une telle
couche. Celle-ci me répond que le trajet va durer toute la journée et que pour
des raisons de sécurité, il n'est pas prévu de pauses et que nous ne serons
détachées qu'à notre arrivée à la prison fédérale de St Andrew. Le règlement
prévoit donc le port de couches de protection par les prisonnières. J'ai à peine
le temps d'assimiler la réponse que je me retrouve mise à nu et allongée sur le
lit.

La surveillante m'ordonne de lever les jambes, ce que je fais puis elle glisse
la couche sous mes fesses avant de la fixer. la couche est épaisse avec une
garniture de couleur blanche, recouverte par une enveloppe de plastique épais de
couleur verte claire. Les surveillantes m'enfilent maintenant la combinaison
puis fixent les chaînes et les menottes comme je l'ai vu faire pour Cathy. Je
m'apprête à reposer une nouvelle question lorsqu'un baillon-boule est placé dans
ma bouche puis fixée sur ma nuque. La surveillante chef m'explique que les
détenues ne doivent pas pouvoir communiquer entre elles pendant le trajet. Cathy
est elle aussi bâillonnée puis nous sommes poussées vers la sortie. La présence
de la couche et des chaînes ne me permet pas de marcher normalement, je manque
de tomber mais une des surveillantes me prend le bras et nous rejoignons la cour
où nous attend le fourgon.

Celui ci est de petite taille, il ne dispose que de huit sièges, quatre de part
et d'autres de l'allée centrale. Chaque siège est distant d'environ un mètre du
siège devant lui et dispose qu'un garde corps fait d'une barre métallique fixée
au sol. On me monte en premier et je constate que les deux sièges du fond sont
déjà occupés par deux filles, de mon âge environ, vêtue de la même combinaison
orange et d'un bâillon identique au mien. Une surveillante me montre la deuxième
rangée et je m'assois sur le siège à droite. Elle fixe ensuite une nouvelle
chaîne reliant mes menottes au garde corps métallique. Cathy est installée à son
tour à ma hauteur sur le siège de gauche et comme moi est attachée au garde
corps de son siège. Les surveillantes montent à leur tour, l'une prend le
volant, la surveillante chef s'installe à ses côtés, les deux autres prennent
place sur une banquette derrière elles, dos à la route pour pouvoir nous
surveiller. Le fourgon démarre et prend la route.

Tout c'est passé très vite depuis mon arrestation il y a à peine 24 heures et
vraiment tout cela me paraît vraiment bien disproportionné par rapport à mon
infraction et cette accusation de délit de fuite est vraiment bien injuste. Mais
la réalité est bien là, je suis enchaînée comme une criminelle dans un fourgon à
destination d'une prison fédérale ! Hier, j'étais au volant d'une belle
américaine en jupe et tee-shirt et aujourd'hui je suis affublée d'une
combinaison orange fluo avec une couche entre les jambes comme une petite fille
pas encore propre.

Nous sommes en route depuis une heure environ, les surveillantes discutent
entre-elles, j'observe Cathy qui comme moi regarde le paysage n'ayant rien
d'autre à faire. Il fait relativement chaud dans le fourgon, phénomène accentué
par la combinaison et l'épaisse couche étanche très ajustée dans laquelle je
commence à transpirer un peu. L'une des surveillantes a la bonne idée de prendre
dans un carton des bouteilles d'eau qu'elle nous apporte. J'en prends une dans
la main, elle est munie d'une paille car mes chaînes ne me permettent pas de la
porter jusqu'à ma bouche. la surveillante me rappelle qu'il est interdit de
parler, avant de me défaire le baîllon-boule afin que je puisse boire. Cela fait
du bien même si l'eau n'est pas très fraîche, je vide rapidement la bouteille
d'un demi-litre, ne sachant pas quand je pourrai en avoir d'autre. Cathy et les
deux autres filles font de même, puis nos baillons sont remis en place. Le
trajet est monotone et le véhicule se traîne à peine à 80 kilomètres heures me
semble t il.

Au bout de quatre heures, nous marquons une pause juste le temps de refaire le
plein et que nos surveillantes achètent des boissons fraîches, puis nous
reprenons la route. Une heure plus tard, on nous distribue un sandwich. Je dois
courber la tête vers mes mains pour arriver à le manger puis je bois à nouveau
de l'eau à la paille. Nous roulons sous un beau soleil ce qui fait grimper un
peu plus la température. Je transpire sous ma combinaison et la couche me colle
à la peau ce qui est assez désagréable. Le trajet se poursuit, interminable.
Deux heures plus tard, la surveillante nous repropose de l'eau. je suis partagée
entre ma soif et l'envie de faire pipi qui commence à se faire pressente. Je
n'ai aucune idée du temps de parcourt qu'il nous reste et je décide de boire une
partie de la bouteille seulement. J'entends un bruit de chaîne derrière moi, la
surveillante, attentive va voir les deux filles du fond et revient en expliquant
à sa collègue que ce n'est rien mais que l'une des deux prisonnières est en
train de faire dans sa couche manifestement. Cette information me ramène à ma
propre réalité et à l'envie de plus en plus pressante de faire pipi. J'ai mal au
ventre à force de me retenir puis, n'en pouvant plus, j'abandonne et fait pipi
longuement dans ma couche. je pousse un petit cris au moment où j'inonde ma
couche qui, bien qu'étouffé par le bâillon, n'échappe pas aux surveillantes.
L'un d'elles s'approche de moi et à ma mine déconfite comprends ce qui vient de
se passer.
- Tu comprends maintenant l'utilité de la couche, petite française, me dit-elle
en souriant. Tu as presque tenu tout le trajet, nous arrivons dans un quart d'heure.
Je suis furieuse d'entendre cela et d'avoir du utiliser ma couche si près de
notre arrivée.

La nuit est sur le point de tombée lorsque nous arrivons devant une grande
prison au milieu de nulle part. On peut lire à l'entrée : "St Andrew, Women
State Prison". Le fourgon stoppe dans la cour et après avoir été détachées une à
une du garde-corps nous sommes amenées à l'intérieur des bâtiments. Chaque
surveillante prend en charge une détenue et nous sommes séparées. J'arrive dans
une vaste pièce qui ressemble à une infirmerie où attendent trois femmes en
blouses blanches. La surveillante me confie à elles en leur donnant les clefs de
mes chaînes et en ajoutant que j'avais manifestement mouillé ma couche. A ces
mots je rougis de honte d'être ainsi devant ces trois femmes ramenée à l'état
d'un bébé à la couche mouillée. L'une d'elle me sourit et me dit que ce n'est
pas grave. Elles m'enlèvent rapidement le bâillon et les chaînes, enfin les
menottes. je me frotte instinctivement les poignets douloureux. L'une des femmes
passe dans mon dos pour descendre la fermeture éclair de la combinaison. je
dégage mes bras puis la combinaison tombe à mes pieds. Je suis maintenant nue,
ne portant que la couche verte. Elle s'attaque maintenant aux adhésifs de la
couche. J'écarte un peu les jambes pour qu'elle puisse me l'enlever, on
distingue maintenant nettement la tache jaune sur la garniture, attestant que
j'ai mouillé ma couche. Les trois femmes sont plutôt douces et ne marquent
aucune agressivité ni rudesse à mon égard.
- Tu vas maintenant prendre une douche, me fait l'une d'elle, je
pense que tu en as bien besoin.
Je suis réconfortée à ses mots et effectivement rien ne pouvait me faire plus
plaisir à ce moment là.

Elles m'entraînent dans la pièce d'à côté où une large douche ouverte m'attend.
Elles m'y placent et m'aspergent avec la paume de douche, avant de me passer un
gant avec du savon sur tout le corps. Je suis un peu troublée d'être ainsi
douchée, je pensais le faire moi-même. Je suis rapidement rincée puis séchée.
Elles me ramènent dans l'autre pièce et me demandent de m'allonger sur la table
d'examen. Je le fais sans une certaine appréhension. L'une des femmes ouvre un
placard et en sort une couche. A cette vue, je me relève sur les coudes et
demande ce qui justifie le fait qu'elles veuillent me mettre à nouveau une
couche. Les deux femmes me prennent chacune un bras et me rallongent sur le lit
tranquillement pendant que la troisième, la couche à la main m'explique :
- C'est le règlement qui le veut, nous t'amenons dans quelques minutes dans le
bureau de la directrice de la prison qui doit te recevoir.
Je suis étonnée d'être ainsi reçue un dimanche soir, mais ces trois femmes ont
une attitude rassurante et je ne proteste pas d'avantage. Les deux premières
femmes sont restées de part et d'autre de la table pendant que la troisième
déplie la couche. Elle est sensiblement de la même taille que celle que j'ai
portée toute la journée mais de couleur blanche, avec au centre de fines rayures
bleues, parallèles. Je lève les jambes et la couche est rapidement glissée puis
rabattue et fermée sur mes fesses. Elle prend maintenant une combinaison, elle
aussi de couleur blanche que les trois femmes m'aident à enfiler. On me met des
chaussettes blanches pour finir avant de me repasser les menottes. Les trois
femmes, qui semblent âgées de 30 à 35 ans me font sortir de la pièce puis,
traversant de nombreux couloirs, nous montons au deuxième étage. Nous sommes
maintenant devant la porte de la directrice de St Andrew.

Nous entrons dans le bureau où nous attend une femme d'une quarantaine d'année,
blonde, très belle d'ailleurs. Elle est assise derrière son bureau. Il n'y a pas
de sièges et l'on m'avance devant le bureau on je me tiens debout, les trois
femmes qui m'accompagnent attendent derrière moi. La directrice se présente :
- Je suis Mademoiselle Anderson, directrice et fondatrice de St Andrew.
Puis elle se plonge dans la lecture de mon dossier.
- Je vois que vous êtes avec nous pour trois mois, j'espère que vous vous
adapterez bien chez nous. Cette prison fédérale est très récente et moderne,
elle n'accueille que des jeunes filles comme vous entre 18 et 21 ans, pour des
peines courtes, maximum de trois ans de prison pour toutes sortes de délits. Je
suis à l'origine du concept de cette prison qui répond à deux impératifs, la
sécurité contre les évasions et un moindre coût pour le contribuable américain,
très sensible sur ce sujet. Je laisse le soin au staff de vous donner les
détails des règles de vie, mais sachez que tout le programme a été validé par le
gouverneur de l'Etat qui est très satisfait des résultats que nous avons.

Je n'ai pas le temps de lui poser une seule question que déjà on me tire vers la
sortie, puis les trois femmes m'amènent vers une vaste cellule entièrement
vitrée sur la cloison donnant dans le couloir. Pendant le trajet aucun mot n'est
échangé et seul le bruit de plastique de ma couche sous ma blouse vient troubler
à chaque pas le silence des couloirs. La cellule devant laquelle je me trouve
comporte comme unique mobilier six lits largement espacés et elle est occupée
par cinq jeunes filles, habillées comme moi d'une combinaison blanche. On me
détache les menottes puis j'entre dans la cellule avant que la porte ne se
referme derrière moi.

Les filles s'approchent de moi et me souhaitent la bienvenue dans leur cellule.
Je distingue maintenant qu'elles portent toutes des couches sous leur
combinaison et le bruit caractéristique de plastique me confirme l'impression
visuelle. Je leur indique mon nom et ce qui m'a amené ici, elles se présentent
chacune à leur tour. J'ai un peu l'impression d'être dans la chambrée d'une
pension pour jeunes filles. Cyndi, la plus ancienne, m'indique les règles de
fonctionnement de cette prison.
- Bienvenue à Babyland, Anne.
Je suis un peu interloquée par cette annonce mais elle poursuit.
- Tu as sans doute cru comme nous que tu ne porterais des couches que lors de
ton transfert à St Andrew et bien tu as eu tort. En fait tout le système de la
prison a été conçu sur le principe de traiter les détenues comme des bébés avec
port de couches en permanence et nourriture au biberon. Cela a permis de
construire la prison sans toilettes, ni réfectoire ce qui à entraîner de
sérieuses économies.
Cyndi m'indique encore d'autres détails tout aussi surprenant :
- Il faut que tu saches aussi que hormis une quinzaine de surveillantes, les
autres personnels qui s'occupent des détenues appartiennent à des sociétés
privées et sont payées par elles. Les nurses travaillent pour Pampers, qui
fournit également les couches gratuitement contre le fait d'utiliser les
détenues pour tester ses nouveaux produits, idem pour les autres femmes de
l'équipe d'encadrement qui travaillent pour Nestlé, fournisseur des biberons et
de la nourriture. Mademoiselle Anderson est d'ailleurs une ancienne cadre de
chez Pampers et c'est elle qui a monté tout ce système. Elle l'a proposé au
gouverneur de l'Etat, un conservateur radical qui s'appuie sur St Andrew pour
asseoir sa politique et toucher des subventions fédérales bien supérieures au
coût de fonctionnement de la prison.

J'ai du mal à croire Cyndi tellement ses révélations me paraissent inouies.
J'avise de curieux cylindres dans la parois en plexi de notre cellule donnant
sur le couloir. Ils sont distants d'un mètre environ les uns des autres à 1m50
du sol environ, d'une longueur de vingt centimètres sur la face interne de la
paroi, légèrement inclinés vers le bas. Je demande à Cyndi ce que c'est, elle me
répond avec un sourire que je ne vais pas tarder à le savoir. A l'invitation de
Cyndi je m'installe sur le dernier lit libre et m'allonge comme plusieurs autres
filles de la cellule, n'ayant rien d'autre à faire.

Une demi-heure plus tard, je suis alertée par du bruit dans le couloir. Une
surveillante en blouse blanche arrive à la hauteur de notre cellule en poussant
un chariot devant elle. Sur le chariot se trouve une trentaine de biberons de
grandes tailles remplis de ce qui me semble un mélange type Blédine. Elle glisse
un biberon dans chacun des fameux tubes que j'avais remarqué auparavant,
l'extrémité du cylindre étant plus étroit, il ne laisse passer que la tétine, la
longueur étant calculée pour que les biberons dépassent à l'extérieur afin de
pouvoir être retirés facilement. Cyndi s'adresse à moi :
- Tu vois maintenant à quoi servent ses ouvertures. Vient manger tant c'est
chaud.
Déjà les autres filles quittent leurs lits et commencent chacune à boire leur
biberon. Cyndi poursuit :
- Même si cela te dégoûte de devoir manger ainsi, je t'invite à le faire car tu
n'auras rien d'autre à manger.
Suivant son conseil je m'approche du dernier biberon libre et commence à le
boire. Il s'agit bien d'une sorte de blédine aux céréales. Les six filles de la
chambrée sont maintenant alignées face à la vitre en train de boire leur
biberon. Nous finissons une à une notre biberon et certaines filles s'allongent
sur leur lit pour lire un livre pendant que d'autres jouent aux cartes, uniques
distractions. Peu de temps après, la même surveillante vient retirer les
biberons vides et place de nouveaux biberons remplis d'eau cette fois. Je
reviens à mon emplacement pour boire un peu, car la blédine m'a donné soif.

Moins d'une demi-heure après la lumière de la chambre diminue puis s'éteint,
signe qu'il est temps de se mettre au lit. Je dors très mal cette nuit là,
repensant à tout ce qui m'arrive et n'arrivant pas à me faire à l'idée que ceci
n'est pas un rêve mais la réalité, une réalité de trois mois pour moi
maintenant. Ma vessie étant maintenant pleine, je fais dans ma couche sachant
que je n'ai pas d'autres choix avant de m'endormir.

Le lendemain matin, c'est la lumière à nouveau allumée qui me réveille, un
biberon de lait chaud nous attend à l'emplacement habituel. Puis les
surveillantes apparaissent et nous sortons une à une pour être menottées, avant
de les suivre dans le couloir. Je constate quatre autres cellules identiques à
la notre le long du couloir que je n'avais pas pris dans ce sens hier soir.
Chaque cellule est identique et je remarque de nouvelles détenues qui occupent
ces cellules, habillées comme moi d'une combinaison blanche. Nous arrivons
maintenant dans une vaste salle du type de celle où l'on m'a changé hier, mais
disposant de trois tables à langer de tailles adultes. Il y a deux nurses par
table qui nous attendent. Les trois premières filles sont prises en charge
pendant que nous attendons notre tour.

Les nurses déverrouillent la fermeture de leur combinaison avec une clef
spéciale, avant de descendre la fermeture éclair le long du dos. Elles
n'enlèvent pas les menottes, mais allongent les filles sur la table avant de
désenfiler les jambes de la combinaison. Les détenues doivent tendre leur bras
en arrière où un mousqueton est passé dans la chaîne de leurs menottes pour leur
immobiliser les bras. L'opération faite chaque nurse à accès à la couche de la
détenue et peut la changer. Une fois la nouvelle couche en place, la détenue est
détachée puis rhabillée. Les nurses ont manifestement une grande habitude, car
elles ne mettent que quelques minutes pour l'ensemble de l'opération et
procèdent avec des gestes précis et efficaces.

C'est maintenant mon tour avec les deux dernières filles. Une fois ma
combinaison ouverte, je suis allongée sur la table puis attachée par le
mousqueton. La première nurse s'adresse à son assistante et lui dit :
- Je te présente une petite nouvelle, elle s'appelle Anne et est française. Puis
s'adressant à moi en se penchant sur la table :
- Je vois que la couche a bien servie cette nuit mon bébé, je vais te changer
les fesses mais également te rasé le minou, je ne voudrai pas que les couches
mouillées finissent par t'irriter.
Se faisant, elle défait ma couche puis me rase délicatement le sexe avant de me
mettre de la créme puis de me mettre une nouvelle couche.

L'opération terminée, je rejoins les autres filles déjà prêtes et nous quittons
la salle en direction d'une autre partie de la prison. Nous arrivons dans un
vaste atelier. Nos menottes sont enlevées et Cyndi m'explique que non content
d'être "sponsorisée" par des sociétés, la directrice fait travailler les
détenues pour le compte de l'Etat en faisant de la mise sous plis notamment.
Elle m'indique ce que j'ai à faire et nous commençons le travail avec les autres
détenues dont celles d'une autre cellule que la notre. La salle est comme notre
cellule pourvue d'une parois entièrement vitrée qui permet de voir ce qui se
passe à l'intérieur.

A midi selon le même procédé que dans notre cellule, des biberons sont mis en
place et bientôt, douze détenues qui travaillent dans l'atelier se retrouvent
alignées à boire leur biberon sous le regard des surveillantes restées dans le
couloir. Nous avons le droit à une heure de pose, rythmée par la sortie des
détenues ayant besoin d'être changées et qui reviennent une fois l'opération
effectuée. Puis le travail reprend jusqu'à six heures. Des biberons d'eau ont
remplacé ceux du repas et sont à notre disposition dans les tubes.

Au cours de l'après-midi, je ne peux m'empêcher à nouveau de faire pipi dans ma
couche. Celle ci absorbe parfaitement mon urine, mais devient plus lourde entre
mes jambes. Nous quittons enfin l'atelier non sans avoir été menottées à
nouveau. Nous partons par cellule vers une autre salle de la prison qui est en
fait la salle de douche. Celle-ci jouxte la salle où nous avons été changées ce
matin. La salle est entièrement carrelée. Dans la première partie de la salle
nous sommes rapidement détachées, puis notre combinaison est enlevée, enfin nos
couches sont ôtées, la mienne étant abondamment mouillée. Nous sommes maintenant
toutes nues et curieusement, les surveillantes nous repassent les menottes. Elle
nous amène au fond de la pièce d'où pendent des chaînes avec des mousquetons.
Comme sur les tables à langer, nous sommes attachées les bras en l'air par les
mousquetons distantes d'un mètre les unes des autres. En observant les autres
filles, je constate qu'elles ont toutes comme moi le sexe soigneusement rasé. Je
remarque aussi que les motifs bleus sur le carrelage sont en fait de nombreuses
buses qui couvrent le mur du fond et le plafond. Après nous avoir attachées, les
surveillantes reviennent dans la première partie de la pièce puis les buses se
mettent en route et nous mouillent de la tête au pied. C'est ensuite une mousse
de savon qui nous recouvre entièrement.

L'une des surveillantes s'avance maintenant munie d'un gant et entreprend un
nettoyage ciblé de nos fesses et de nos entre-jambes. Ceci fait les buses
rentrent à nouveau en action pour nous rincer puis c'est de l'air chaud qui en
sort afin de nous sécher. L'opération terminée, nous sommes détachées mais
conservons nos menottes et nous passons dans la pièce à côté. Les nurses nous
attendent déjà pour nous remettre en couche. Par groupe de trois, comme ce
matin, nous sommes attachées aux tables à langer, une nouvelle couche nous est
mise puis on nous rhabille de notre combinaison et repassons les menottes pour
regagner notre cellule.

Lorsque que nous sommes à nouveau dans la cellule, je m'allonge sur le lit
fatiguée par cette journée de travail. Je demande à Cyndi qui occupe le lit à
côté du mien si c'est tous les jours le même programme.
- Oui, sauf le dimanche ou l'on ne travaille pas et où les détenues sont
autorisées à sortir dans la cour tout l'après-midi si elles le souhaitent.
Je m'assoupis un peu, puis je suis réveillée par Cyndi qui m'annonce que les
biberons viennent d'être distribués. Je descends de mon lit pour boire le mien,
puis vais me recoucher bien avant l'extinction des lumières.

Le lendemain matin je me réveille difficilement et porte
instinctivement ma main droite sur ma couche, ayant oublié où je me trouvais
et ce qui couvrait mon entre-jambe. Cyndi debout à côté de mon lit me sourit
et me dit :
- Rassure-toi Anne, même après huit mois passés ici, il m'arrive encore
d'oublier que je suis en prison. De toutes façons on ne s'habitue jamais
vraiment à devoir porter ses couches en permanence.
Ma couche est mouillée sans que je puisse me rappeler quand j'ai fait dedans,
sans doute dans mon sommeil temps j'étais fatiguée par ces aventures et l'effet
du décalage horaire. J'ai faim et j'attends avec une certaine impatience le
biberon du matin. Après le "petit-déjeuner", nous retournons comme hier dans la
salle de change. Comme nous sommes changées dans le même ordre et sur la même
table, ce sont les deux même nurses qu'hier qui s'occupent de moi. La première
m'attache au mousqueton et reste en tête de table pendant que la seconde
commence à défaire ma couche. La nurse qui s'occupe de moi reprend la même voix
puérile que la veille et me demande si j'ai passé une bonne nuit. Devant mon
mutisme, elle poursuit :
- Hummmm, je vois que bébé Anne a fait un gros pipi dans sa couche. C'est bien
mais il va falloir penser à faire également popo.
Puis s'adressant à sa collègue :
- Je ne suis pas sûre que cette couche suffise, peux tu aller me chercher le
nouveau modèle que nous venons de recevoir en taille 3.

Je ne suis que moyennement rassurée d'entendre cela et le suis d'autant moins
lorsque j'aperçois la couche qu'elle ramène. Elle ressemble pourtant à celle que
je portais mais semble sensiblement plus épaisse. Déjà la nurse me fait lever le
derrière et me glisse la nouvelle couche sous les fesses. C'est lorsqu'elle la
rabat que je mesure l'épaisseur de la nouvelle couche. Je suis obligée d'écarter
largement les cuisses afin qu'elle puisse la fixer correctement. Déjà elles me
remettent debout et me rhabillent et je rejoins péniblement les autres filles
gênée dans ma marche par cette grosse couche. Nous gagnons notre atelier.

Je ne travaille depuis plus d'une heure, lorsque je suis appelée à la porte de
l'atelier par deux surveillantes.
- Tu as un parloir, suis-nous.
Je suis étonnée que quelqu'un vienne me voir. Les surveillantes me passent les
menottes et m'entraînent. Je leur demande qui veut me voir, elles me répondent
qu'il s'agit d'un cadre de l'entreprise dans laquelle j'aurai du commencer mon
stage la veille. Je suis agréablement surprise que l'entreprise prenne contact
aussi rapidement après ce qui m'est arrivé et j'espère qu'ils puissent plaider
pour ma libération. Je réalise également la tenue dans laquelle je me trouve et
je demande immédiatement aux surveillantes à être changée avant d'aller au
parloir.

Celles-ci acquiescent et nous allons dans la salle de change. Je me demande
alors si elles ont bien compris le sens de ma demande, mon anglais n'étant pas
parfait. Les deux nurses de ce matin m'attendent. Elles me défont la fermeture
de la combinaison sans m'enlever les menottes. Je leur indique que ma couche est
propre, mais que je veux surtout qu'elles l'enlèvent le temps de la visite. La
nurse, qui je l'ai appris s'appelle Susan, m'indique que le règlement impose le
port de couches en permanence et qu'il n'y a pas d'exceptions. Elle va cependant
me changer pour être sûre de la fraîcheur de ma couche. Elle m'indique la table
à langer et me demande de m'y allonger. La moutarde me monte au nez et je lui
indique qu'il n'est pas question d'être humiliée ainsi devant le représentant de
CWS.

Devant mon refus, les deux surveillantes s'approchent et me prennent par les
bras afin de m'entraîner vers la porte donnant dans la salle de douche. Nous
rentrons dans la salle. Je tente de résister, mais les deux nurses qui ont suivi
aident les surveillantes à me de menotter, ôter ma combinaison puis me
remenotter. Elles enlèvent ensuite ma couche, puis m'accroche à un des
mousquetons dans la partie douche au fond de la pièce. Les buses sont mises en
route à fond et je suis aspergée de toute part par de l'eau froide. J'ai de
l'eau plein la figure quels que soient mes mouvements pour tenter d'échapper aux
jets. Puis eau passe brusquement chaude, puis à nouveau froide. J'ai beau me
tortiller dans tous les sens, impossible d'échapper aux puissants jets. Ce n'est
qu'au bout d'un temps qui me paraît fort long que l'eau s'arrête. J'ai le corps
tout endolori par la pression des jets qui s'est exercé sur chaque partie de mon
corps. Une des surveillantes s'approche et achève le traitement par une
vigoureuse fessée à laquelle je n'ai même plus la force d'essayer de me
soustraire. Je suis ensuite séchée et les surveillantes me soutiennent presque
pour me ramener dans la salle de change.

Je suis placée sur la table à langer où Susan m'attends déjà. Elle me talque
abondamment avant de me mettre une nouvelle couche. La combinaison étant la même
depuis le début, elle a des dimensions tout justes suffisantes pour contenir la
couche que je porte. La forme de celle-ci est donc parfaitement visible sous le
tissu de la combinaison. Je marche maintenant en direction du parloir. Lorsque
j'entre dans la pièce, Monsieur Mc Pherson s'y trouve déjà assis derrière une
simple table. Lorsque je pénètre dans la pièce, il se lève et je remarque
immédiatement son regard passé de mon visage à ma combinaison et s'arrêter sur
la couche qu'il doit deviner temps par sa forme que par le bruit de plastique a
chacun de mes mouvements. Il ne fait pas de commentaires et je m'assois sur une
chaise en face de lui, les deux surveillantes restant au fond de la pièce. Il
prend de mes nouvelles et m'indique qu'il a laissé pour moi à l'accueil un fax
de mes parents. Il m'indique que sa société plaide en ce moment même auprès du
juge pour que je puisse effectuer une peine de substitution au sein de
l'entreprise CWS si possible. Il ajoute cependant que cela peut prendre un peu
de temps et me demande d'être patiente. Je le remercie et il quitte rapidement
la pièce pendant que l'on me ramène à l'atelier.

C'est rapidement l'heure du repas et le biberon m'est fatidique, car à peine
achevé je fais la grosse commission dans ma couche. Je fais signe aux
surveillantes qui m'amènent en salle de change. Rapidement installée et attachée
sur la table, Susan m'ouvre la couche et me félicite d'avoir fait un gros popo.
Elle me nettoie avec des lingettes, me talque à nouveau et me remet une couche.
La journée se poursuit comme la veille. Après la douche et un nouveau change
nous sommes à nouveau dans notre cellule.

J'ai bien sympathisé avec Cyndi et nous discutons, allongées chacune sur notre
lit, en attendant le biberon du soir. Cyndi m'explique que le gouverneur de
l'Etat, élu voici quatre ans a entrepris une sévère reprise en main et est en
train d'appliquer un programme extrêmement rétrograde et populiste qui passe
malheureusement bien auprès de la population. Il a renforcé la non mixité des
écoles, rétabli le port de l'uniforme dans les écoles publiques, renforcé les
sanctions pour les délits, ce qui explique que tu puisses être en prison pour un
simple excès de vitesse. Il a également ouvert St Andrew il y a deux ans ainsi
que plusieurs centres pour mineurs difficiles, garçons et filles. Pour lui, en
gros, les femmes doivent être soumises à leurs maris et élever leurs enfants.
C'est un bon vieux matcho qui enrage de ne pas avoir eu de fils mais au
contraire quatre filles. D'ailleurs, demain c'est mercredi et nous devrions
avoir de la visite. Je suis surprise et lui demande quelle visite. Elle me
répond que le gouverneur fait visité la prison régulièrement aux classes de
filles de tout l'Etat, afin de les dissuader de commettre le moindre écart. Nous
sommes interrompues dans notre discussion par l'arrivée des biberons et nous
allons les boire avant qu'ils ne soient retirés.

Le lendemain matin,lorsque nous arrivons à la salle de change, nous croisons un
groupe de six écolières portant la même tenue légèrement surrannée : chemisier
blanc avec l'écusson de leur école sur la poche poitrine, jupe plissée bleue
marine, soquettes blanches et chaussures bleues. Elles sont âgées de treize à
quatorze ans environ et semblent impressionnées de nous voir arriver dans nos
combinaisons et menottées. Une surveillante les accompagne, leur demande d'ôter
leurs chaussures puis les invite à rentrer dans la pièce à notre suite. Nous
sommes changées, comme d'habitude sous le regard incrédule des jeunes écolières
visiblement mal à l'aise pendant que la surveillante leur explique qu'il n'y a
pas de toilettes à St Andrew et que nous portons des couches en permanence.
- Comme ces jeunes filles se sont comportées comme des bébés et ont fait des
bétises, elles sont traitées comme des bébés.
Lorsque nous sommes toutes changées, nous ne quittons pas la pièce, une
surprise de taille m'attends. La surveillante s'adresse à nouveau aux
écolières :
- Pour que vous compreniez mieux ce qu'un séjour à St Andrew signifie, vous
allez vous-aussi passer la journée en couche.
Les écolières se regardent entre-elles se demandant quelle attitude adopter mais
déjà les nurses prennent par la main les trois premières et les amènent vers les
tables à langer. Les trois adolescentes sont rapidement allongées sur les
tables. La nurse en tête de table retrousse la jupe sur le ventre de l'écolière
laissant apparaître la culotte pendant que la seconde, quasi simultanément sur
les trois tables, tire la petite culotte, jusqu'à l'enlever.

Mon regard se focalise sur la table où je viens d'être moi-même changée. C'est
aussi celle qui est la plus près de là où je me trouve. Une jolie blonde est
allongée sur la table, une couche déjà glissée sous ses fesses, les jambes
maintenues en l'air par l'assistante pendant que Susan la talque généreusement.
Ceci fait, la couche est ajustée puis les adhésifs collés de chaque côté. La
jeune fille est autorisée à descendre de la table et cède sa place à la
suivante. Leur jupe est suffisamment longue pour couvrir leur couche, mais
celle-ci leur fait un derrière bien rebondi très caractéristique.

Nous quittons la pièce en silence, suivies par les écolières escortées de la
surveillante. Nous nous rendons à l'atelier pendant que les écolières visitent
l'ensemble de la prison. Nous revoyons passé plusieurs groupes de six écolières
devant notre atelier tout au long de la matinée.

Dans l'après-midi, deux surveillantes viennent me chercher, je suis à nouveau
convoquée chez la directrice. Comme à chaque fois, je passe par la salle de
change et cette fois-ci j'en ai besoin, car ma couche est mouillée depuis une
heure environ. Lorsque j'arrive, Susan est en train de consoler une écolière en
pleurs. Les surveillantes m'allongent et m'attachent sur la table d'à côté
pendant que Susan parle à la jeune fille.
- Ce n'est rien mon bébé, tu vois Anne aussi a fait pipi dans sa couche.
Puis elle l'allonge sur la table à langer et défait sa couche. Rapidement elle
la nettoie et lui remet une couche propre. L'écolière, escortée par une
surveillante, part rejoindre son groupe.

Susan s'occupe maintenant de moi. La couche défaite, elle me nettoie avec une
lingette. Je suis parcourue par un frisson lorsqu'elle insiste sur mon sexe, ce
qui la fait sourire. La nouvelle couche en place, elle m'accompagne elle même
jusqu'au bureau de mademoiselle Anderson. Je me place debout devant son bureau,
pendant qu'elle fini de lire ce qui semble être mon dossier puis elle s'adresse
à moi :
- Je vois, Anne, que vous n'avez pas été raisonnable lors de la visite que vous
avez eu. Sachez qu'à St Andrew, le port des couches par les détenues ne souffre
aucune exception, parloirs compris. J'espère pour vous que cela ne se reproduira
plus, dans le cas contraire, sachez que cela pourrai prolonger votre séjour ici
au delà des trois mois que vous devez effectuer. Pour votre information, le juge
n'a pas autorisé de peine alternative, vous restez donc parmi nous. Je vous
remets aussi la lettre que vos parents ont faxé. Nous l'avons traduite avant de
vous la remette, si j'ai bien compris ils n'ont pas les moyens de venir vous
voir ici, mais ils vous souhaitent bon courage. A part cela comment se passe
votre séjour ici ?
Je suis surprise par cette question posée d'une voix chaleureuse après ces
informations livrées brutes sans que je n'ai eu à les commenter. Restée sans
voix, mademoiselle Anderson s'adresse à Susan :
- Susan que pensez-vous de notre petite Anne ?
- Hormis l'épisode du parloir, Anne est une jeune fille plutôt mignonne et
obéissante, répond-elle, elle s'est habituée aux couches et fait abondamment
dedans, pas d'irritations pour l'instant.
Mademoiselle Anderson se retourne à nouveau vers moi et me demande si je
confirme. Ayant repris mes esprits je lui fais part de la profonde injustice que
je ressent et du côté extrêmement humiliant des règles de cette prison.
Contrairement à ce que vient de dire Susan, je ne me suis pas habituée aux
couches mais je n'ai pas le choix d'en porter ou non, sinon il y a bien
longtemps que je n'en porterai plus. Celle-ci prend très mal ma remarque faite
devant la directrice, contraire à ses propres affirmation. Elle s'adresse à
Mademoiselle Anderson et lui dit :
- Je crois que nous manquons de monde en bas et que la détenue
correspond bien au profil.
Je ne comprends pas le sens de la dernière phrase, mais je me méfie de Susan qui
semble tout à coup m'en vouloir pour avoir exprimé mon opinion. La directrice se
replonge dans la lecture de mon dossier puis le referme, me regarde, réfléchie
avant de donner son accord à Susan. L'entretien est terminé et Susan me montre
la porte.

Nous sortons, mais nous ne reprenons pas le chemin de l'atelier, ni celui de ma
cellule. Nous prenons un ascenseur qui nous amène au sous-sol. Nous
franchissions une lourde porte, puis nous entrons dans un vaste bureau où se
trouve une femme d'une quarantaine d'année. Susan et moi nous asseyons en face
du bureau derrière lequel se trouve cette femme. Susan lui indique que je
rejoins aujourd'hui le labo. Elle répond :
- Ce n'est pas trop tôt, je commence vraiment à manquer de monde.
Elle passe un appel téléphonique et deux jeunes femmes en blouses blanches ne
tardent pas à pénétrer dans le bureau. Susan confie à l'une d'elle les clefs de
mes menottes et nous quitte après m'avoir souhaité un "bon courage" du plus
mauvais alois. Je reviens vite à mon sujet car la femme qui s'est présentée
comme Madame Young m'explique ce que je fais ici.
- Anne vous êtes ici dans le labo. Certaines détenues vont ont sûrement dit que
la société Pampers était fournisseur de St Andrew, c'est vrai. Cependant ce
n'est pas uniquement en ayant une population importante de jeunes filles portant
des couches, certes en permanence, que notre recherche avance. Nous avons besoin
de recréer au plus près les conditions de nos utilisateurs, les bébés. Hors les
coûts des recherches sont élevés car les parents demandent aujourd'hui des
sommes non négligeables pour participer à nos études et nous n'avons pas le
loisir de travailler dans la durée avec ces enfants. C'est pourquoi nous sommes
partenaires dès l'origine de St Andrew, Mademoiselle Anderson étant une ancienne
de la maison. Dans la labo, nous recréons les conditions nécessaires à nos
études bien plus facilement. Nous ne retenons cependant que les jeunes détenues
faisant suffisamment abondamment dans leurs couches, ce qui est votre cas. Pour
le reste, une alimentation strictement identique aux bébés, les mêmes conditions
de vie, le même rythme de sommeil, les mêmes changes sont restitués ici dans
notre laboratoire. Comme vous allez beaucoup dormir, votre séjour ici vous
paraîtra sensiblement moins long.

Je suis stupéfaite par ce que j'entends, je croyais déjà avoir eu le pire "en
haut", mais voilà que l'on veut faire de moi un cobaye pour tester les nouvelles
couches Pampers.
- Je ne suis pas volontaire pour vos expériences, je veux regagner ma cellule.
Madame Young s'amuse de ma réaction :
- Vous n'avez pas à être volontaire Anne, vous êtes désignée d'office. Je suis
sûre que vous ferez un très bon bébé testeur. Suivez moi, je vais vous faire
faire le tour du propriétaire.

Les deux nurses m'encadrent en me prenant chacune par un bras et m'entraînent à
la suite de Madame Young. Nous sortons de son bureau et prenons un large couloir
desservant à droite comme à gauche de larges pièces aux parois vitrées comme
dans le reste de la prison. La première pièce ressemble à un laboratoire avec
des instruments de mesures, des pipettes et de nombreux modèles de couches de
toutes les couleurs, certaines usagées, d'autres découpées. Plusieurs jeunes
femmes en blouses y travaillent ainsi que trois hommes. Je suis surprise, car
c'est la première fois que je vois un homme ici depuis mon arrivée. La deuxième
pièce est une cuisine, avec de nombreux biberons et chauffe-biberons et de
nouvelles femmes qui travaillent. Les autres pièces sont des chambres avec dans
chacune deux lits de type bébé, mais à taille adulte. Dans chaque lit une jeune
femme en couche et en body ou en grenouillère. Etonnamment, elles ne dorment
pas, mais ne bougent que très peu dans leurs lits. Elles ont une sucette dans la
bouche. Madame Young m'indique que nous sommes dans la zone des 0 - 6 mois.

Nous passons dans une deuxième zone identique avec un labo, une cuisine et cette
fois ci des chambres mais aussi une salle de jeux où se trouvent d'autres jeunes
filles, toujours en couches et grenouillères, mais allongées sur des tapis de
jeux, la même sucette dans la bouche. J'appends cette fois ci que nous sommes
chez les 6 mois - 1 an. Enfin dans la dernière zone, à nouveau des jeunes
filles, mais cette fois dans des parcs en train de manipuler des cubes et des
jouets, ce sont les 12 - 18 mois. Je suis surprise de constater la passivité des
détenues que j'ai vu et je remarque aussi que contrairement à ce que j'ai vu
jusqu'à présent dans la prison, il y a essentiellement des afro-américaines et
des hispaniques. Autre point intéressant, l'ensemble des filles sont comme moi
des petits gabarits. Je constate que les détenues ne sont pas attachées et que
les portes ne sont pas fermées à clefs.

Je suis dans mes pensées et je ne remarque pas que nous sommes revenues au point
de départ, les couloirs formant un carré nous sommes à nouveau dans la première
section, celle des plus "jeunes".
- Voilà Anne, bienvenue chez nous. Vous allez commencer par un mois en premier
âge, puis, pour varier les plaisirs, vous passerez aux étapes suivantes. Ne vous
inquiétez pas nous allons prendre soin de vous et vos fesses seront protégées
par nos meilleurs prototypes de couches.
Puis s'adressant aux deux nurses qui m'encadrent :
- Installez-la en chambre 3.
Je tente de résister aux deux femmes qui m'entraînent, mais en vain. Elles me
traînent littéralement jusqu'à la chambre 3. Celle-ci possède deux lits, l'un
est libre et m'est destiné, l'autre est occupé par une détenue black vêtue d'une
couche sous un body de coton blanc.

Pendant que les deux nurses me tiennent par les bras, deux autres nurses font
leur entrée dans la chambre. L'une détache la fermeture de ma combinaison et
dégage mes épaules, pendant que l'autre nurse prépare une seringue. Elle
s'approche maintenant et m'injecte le contenu dans le haut du bras, je sombre
très vite dans un profond sommeil.

Lorsque je me réveille, je suis allongée sur le lit, je porte comme ma voisine
une couche et un body identique au sien. Je réalise très vite que je suis
incapable de bouger, comme si un poids très lourd me clouait au lit. Je peux
juste bouger un peu les mains et les pieds, ainsi que tourner la tête mais au
prix d'un grand effort. Je regarde en direction de ma voisine qui fait de même
mais lorsque je veux lui parler, les sons sortent de façon désordonnée de ma
bouche et sont incompréhensibles. Elle cligne du regard comme pour me dire
qu'elle aussi ne peux pas parler. Nous restons ainsi à nous observer pendant une
bonne demi-heure. Puis une nurse fait sont apparition dans la chambre.


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